Elair Sculptures / Réutilisation
Inox / aluminium / zinc
Cordages synthétiques sur bois
Elair vit et travail à Vendôme
Après une expérience picturale découragée par son accueil, il se tourne vers le modelage et l’argile.
1960 à 1967 Il sera le plus jeune élève de Valentine Schlegel à l’atelier du musée des Arts Décoratifs du Louvre. Sa vocation s’étant fait entendre dés l’age de 9 ans. Il sera l’assistant de cette céramiste réputée jusqu’en 1969.
Son travail créatif se poursuivra même si la vie l’a emmené sur d’autres chemins.
Il continue de travailler la terre, cuite et crue sur son bateau atelier sous le pont des Arts, toujours à proximité du Louvre. Mais l’argile ne satisfait pas complètement sa créativité et découvrant la plasticité du zinc avec un artisan, il se tourne vers le métal.
Son facteur lui donne de précieux conseils de soudure. Et c’est au contact d’hommes de métier qu’il se forme et apprivoise le feu et le métal.
Dans sa recherche formelle, il expérimente des métaux de plus en plus durs, passant du zinc au cuivre, à l’aluminium pour enfin trouver avec l’inox sa matière de prédilection. Suffisamment rigide pour tenir les envolées qui lui permettent d’inscrire ses formes dans l’espace comme le calligraphe inscrit son trait ferme et puissant sur le papier immaculé, et suffisamment souple pour être façonné à la main. Installé à Vendôme dans un atelier en bord de Loir, il peut depuis 2000 se consacrer à la sculpture. Il crée à partir de récupération auprès des ferrailleurs. Il explore toutes les ressources de l’inox. Il le plie, le découpe, le tord, le brosse, le ponce.
Des espaces naissent : sphères, dômes, perspectives, colonnes d’airs ou de chaleur. Les formes sont cosmogoniques et invites à la rêverie, l’imaginaire de chacun est libre d’y voyager.
Notre regard devient le vecteur d’une expérience sensorielle, voler, flotter à travers les espaces dont nous ouvrent ses sculptures.
Le souhait de l’artiste « que mes sculptures soient des supports de méditation ».
ML Rocher